Il m’arrive de ne plus reconnaître les humains d’autrefois.
Tout dépend de là où je regarde.
Si je regarde les médias, je vois le mépris, la haine.
Beaucoup de haine même.
Les chroniqueurs et chroniqueuses qu’il m’arrivait de lire autrefois sont maintenant indigestes à lire.
Ce qu’on appelait des journalistes rapportent dorénavant des slogans préfabriqués bien plus que des réalités.
Les sondages attribuent à la masse des opinions que je ne retrouve pas tellement autour de moi.
D’ailleurs, qu’est-ce qu’un sondage sinon un outil visant à promouvoir une conformité ?
C’est quand la dernière fois qu’une firme de sondage a sollicité votre opinion ?
Moi ? Jamais !
On nous dit que la majorité des gens sont d’accord avec la ségrégation, l’exclusion, le départ forcé de milliers de travailleuses et de travailleurs essentiels alors qu’il en manquait déjà tellement.
Moi, ce que je vois, c’est des patients inquiets d’être laissés pour compte, des aînés tristes de ne plus revoir leur préposée préférée, des équipes de travail déjà épuisées et sous-numéraires dévastées de voir partir leurs collègues.
Je vois aussi des restaurants vides.
Beaucoup de take out.
Des familles, des voisins, des amis qui s’aiment malgré tout.
Des parcs et des plages avec d’enfants qui jouent ensemble, sans se demander qui vient d’un foyer qui a reçu ou non une succession d’injections.
Et cela devrait tous nous inspirer.
Il suffirait de presque rien pour remettre du sens.
Fermer la télé, la radio, les journaux.
Ouvrir son coeur.
S’unir.
Rester debout.
Rebâtir.
Ensemble… C’est tout.
Inspirations :
Vivre autrement : écovillages, communautés et cohabitats.
Permaculture humaine. Des clés pour vivre la transition.