Au moment d’écrire ces lignes, mon pays, c’est l’hiver. Avec les joies de l’hiver, comme la neige blanche, et pelleter cette merveille, s’amène aussi pour les régions plus froides un lot de maladies reliées aux conditions moins propices à la vitalité.
Pour mieux être, nous pouvons utiliser quelques ressources et médicaments naturels pour être le plus en santé possible (surtout l’hiver).
1. D’abord, ne pas nuire
« D’abord ne pas nuire, ensuite soigner. »
– Hippocrate, considéré comme le père de la médecine moderne
Ce principe souligne que la nature tend à la stabilité et à l’harmonie. Quand on ne le respecte pas, la maladie peut apparaître ou faire rage.
Notre corps est une machine merveilleuse et je la soupçonne capable de bien plus que ce qu’elle est reconnue de nos jours. Il est capable de lutter contre la plupart des maladies lorsque l’on ne lui nuit pas, c’est-à-dire qu’on lui donne toutes les chances de faire son rôle.
Pour être en santé, il faudrait donc veiller à ne pas ingérer de substances et d’avoir un mode de vie toxiques.
On sait cette base intuitivement, mais il est important d’y retourner. Rester au chaud lorsqu’on sort dehors, éviter l’excès de nourriture, alcool, ou café, éviter les lieux de contagion lorsque nécessaire (et éviter de contaminer les lieux publics lorsque nous sommes malades)…
Et souvent il faut revisiter nos croyances. Une habitude mal étudiée peut créer plus de mal que de bien. Le bon stress, nécessaire à la performance dans nos sociétés modernes, dégénère souvent en stress et en anxiété qui détruit cette même société. Il est important de retourner à notre vraie nature – ralentir, réduire nos occupations et inclure plus de méditation et d’activités physiques bénéfiques aident.
Pour avoir travaillé pour une compagnie de vaccin, j’ai appris que parfois les bénéfices potentiels ne valent pas la peine, au niveau actuel, de surpasser le système naturel d’immunité comme lutter contre un virus qui entre par les voies naturelles, et se faire injecter directement des produits toxiques comme l’aluminium ou un adjuvant qui risquent de causer plus de dommages que la maladie qu’on prétend éviter, comme le démontre la vague de décès chez les enfants suite à la vaccination.
C’est pourquoi je préfère les alternatives naturelles à celles synthétiques – où l’on a souvent synthétisé ce qui se retrouve dans la nature, les risques étant élevés pour notre santé. Je conseille d’écouter son intuition et de lire beaucoup d’études alternatives sur la santé pour bien vivre avec son corps.
2. Le sommeil réparateur
« Le sommeil est la moitié de la santé. »
-Proverbe français
Lorsqu’on ne se sent pas bien, le premier des remèdes est une bonne nuit de sommeil.
Les recherches démontrent que le rythme de vie nord-occidental ne prend pas en compte nos besoins – nous dormons moins que nécessaire et cela se répercute à travers les moments difficiles et les années.
Une étude récente démontre que nos performances s’améliorent avec un sommeil adéquat. Une autre a démontré que les athlètes qui augmentent leur sommeil de quelques heures améliorent considérablement leurs performances. Des champions dorment même 12 heures par nuit pour être à leur top.
S’accorder plus de sommeil lorsqu’on se sent fatigué est la première ligne de défense.
3. Le secret du soleil
« Quand le soleil s’éclipse on en voit la grandeur. »
-Sénèque
À chaque fois que je vais dans le sud, la bonne humeur et la vitalité des gens, pourtant bien moins « riches » que les citoyens de nos pays industrialisés m’émerveille. Je crois que la vitamine D, que notre corps fabrique suite à l’exposition au soleil, y est pour quelque chose.
Les recherches soulignent que la carence en vitamine D, observée chez un tiers des Américains, est à la source de nombreuses maladies. Elle cause plus de ravage que sa contrepartie, l’exposition aux rayons U.V. (et contrairement à une croyance populaire, des études récentes démontrent que l’exposition adéquate aux uv réduit le cancer de la peau). La photothérapie améliore aussi la qualité de vie.
C’est pourquoi nous devrions faire le plein de vitamine D en été, sans crème solaire nocive à nanoparticules en été lorsque le soleil est à faible intensité ou au besoin avec un crème solaire naturelle (j’achète la Badger sur Well.ca).
Pour l’hiver, il vaudrait mieux opter pour une source de vitamine D naturelle comme dans certains champignons. Étant donné que notre corps absorbe moins bien la vitamine sous forme de supplément, il est recommandé de l’obtenir d’une source similaire au soleil pour que notre corps synthétise sa propre vitamine D par les rayons uvb.
Il est même recommandé par des recherches et plusieurs médecins de faire un tour au salon de bronzage. Mais attention à prendre le lit le moins fort et à viser d’obtenir le minimum de vitamine D pour notre type de peau; les peaux plus blanches ont besoin de peu d’exposition contrairement aux peaux naturellement foncées. J’y vais à raison d’une fois ou deux par semaine, une dizaine de minutes; c’est idéal par exemple lors d’un coup de blues d’hiver.
On peut aussi utiliser une lampe ou des lumières u.v. à la maison. L’alternative la moins chère est les fluorescents. Nous avons élevé plusieurs lézards, qui ont autant besoin de la vitamine-soleil, et il est facile de trouver des fluorescents uvb en animalerie et même en quincaillerie pour les plantes. Je pense en installer quelques-unes dans la maison pour notre famille.
4. Les aliments, un retour aux sources de santé naturelle
« Que ton aliment soit ta seule médecine! »
-Hippocrate
Notre époque a dénaturée notre alimentation, si bien qu’il n’est plus facile de savoir ce qui nous est optimal. Pour avoir étudié ce sujet pendant une quinzaine d’années, j’ai trouvé quelques pistes qui me tiennent en santé.
De base, on sait que suivre une alimentation avec beaucoup d’aliments naturels est bénéfique. Je revois mon coach de natation me dire d’éviter les barres de chocolat en compétition – avec une bonne alimentation, mes performances suivaient.
Vers 18 ans j’ai commencé à investiguer le régime végétarien. Je savais que c’était mieux pour les dits animaux consommés, mais pour nous? J’ai appris que notre biologie ressemble à celle des grands singes granivores. Contrairement aux carnivores, nous avons un intestin très long, peu d’acide dans notre estomac, des dents pour broyer plutôt que de dépecer de la viande. J’ai compris que la diète typique nord-américaine, que je n’aimais pas vraiment sous force de steak, est nocive – elle ne nous est pas naturelle et ses toxines restent trop longtemps dans notre corps. J’ai donc évolué vers une diète plus entière et presque totalement végétalienne (en visite, je mange tout « ce qui n’est pas quelque chose qui avait des yeux »).
L’alimentation biologique est à privilégier, et à tout le moins choisir les aliments qui contiennent le moins de pesticides comme les kiwis et les ananas. Les rares études sur les Organismes Génétiquement Modifiés et son herbicide conjugué les condamnent, étant à la source de cancer et de morbidité chez les rats étudiés. Le documentaire Le monde selon Monsanto révéle aussi qu’ils sont à risque de causer de l’instabilité génétique. Les fruits biologiques contiennent en plus du salvestrol reconnu pour lutter contre les cancers.
Dernièrement, j’en ai aussi appris plus sur une diète hypotoxique. Certains aliments, comme le blé, contiennent des substances toxiques comme défense naturelle. Les patates et la plupart des huiles développent aussi de la toxicité lorsque chauffées à haute intensité. J’évite donc le gluten, en plus que j’ai appris que je pourrais être allergique au blé.
Chaque alimentation doit être adaptée à chacun, et ce qui n’est généralement pas toxique pour l’un peut l’être pour vous. Il est important d’être à l’écoute de son corps. Comme pour les allergies alimentaires. Je suis allergique à plusieurs végétaux, que j’évite. Par exemple le pollen du bouleau peut causer des allergies croisées à des fruits et légumes, au soya et au blé – mais qui peuvent souvent être consommés lorsque cuits, quand la protéine en cause devient inactive.
Pour le dire simplement, privilégier des aliments entiers biologiques variés et hypotoxiques à longueur d’année. En cas de maladie, laisser le corps faire son oeuvre pour la combattre tout en le soutenant avec ces aliments. Par exemple une fièvre moyenne est bonne pour combattre l’infection.
On peut aussi l’aider avec des remèdes naturels efficaces. Pour prévenir, on peut ajouter de l’oignon et de l’ail, il a de multiples vertues contre les maladies dont un de ses composés est 100 fois plus efficace que 2 antibiotiques populaires, aux repas d’hiver.
Un remède ancestral en cas de toux: le sirop aux oignons. On peut concocter un sirop avec un oignon tranché alterné et recouvert de sucre biologique, laissé reposé au frigidaire pendant une nuit. On peut y ajouter de l’ail et citron frais pour plus de bienfaits. Le lendemain, enlever les oignons et prendre une cuillère de sirop au besoin (faire pincer le nez aux enfants et aux rebutés). La concoction se conserverait 1 jour.
Un autre boost pour la santé que je viens d’ajouter à ma trousse sont les jus maison (car les smoothies ne passaient plus pour mes gars plus difficiles). Le documentaire Fat, Sick, and Nearly Dead (Gros, malade, et presque mort) en révéle l’efficacité et convaincra les plus réticents à les ajouter au menu. En un seul (gros) verre, nous pouvons avoir tout l’apport quotidien recommandé en fruits et légumes.
5. L‘activité physique dans la vie quotidienne
“Ceux qui pensent qu’il n’ont pas de temps pour l’exercice vont tôt ou tard avoir à trouver du temps pour la maladie » ~Edward Stanley
Les vertus de l’activité physique ne sont plus à prouver.
La difficulté est de l’inclure dans notre vie déjà chargée. C’est pourquoi je privilégie des alternatives qui se font dans notre vie quotidienne: monter les marches plutôt que l’escalier, aller travailler à la course ou en vélo, faire le ménage de manière énergique, faire une courte activité intense par jour comme danser, faire de la musculation ou de la course sur tapis roulant en écoutant la télévision, marcher en famille et avec son chien, ou du shadow boxing, ainsi qu’une activité d’étirements comme du yoga ou des étirements simples en début de journée et en fin de soirée.
On peut aussi utiliser un podomètre pour savoir combien de pas nous faisons par jour. La méthode japonaise en recommande 10 000 pour rester en santé.
Ces trucs sont maintenant dans mon arsenal, et je ne suis plus souvent malade! Je me remets même tranquillement de blessures vieilles de dizaines d’années, je suis vraiment heureuse d’avoir la chance de pouvoir les mettre en oeuvre pour moi et ma famille, et je les recommande chaudement.
Suggestions d’écoute pour temps libres
Le documentaire Fat, Sick, and Nearly Dead: 2 hommes malades et souffrant d’embonpoint reviennent à la santé avec une cure de jus de 60 jours.
Le documentaire Vegeducated: Des gens à la diète « normale » testent la diète végé, et l’adopte – contre leurs attentes.
Le documentaire Le monde selon Monsanto: Sur les méfaits de la culture et l’alimentation d’organismes génétiquement modifiés.
Le documentaire de Julie Snyder La face cachée de la viande: Documentaire québécois sur les ravages de l’industrie de la viande et les bienfaits du végétarisme.
Quels sont vos trucs naturels pour être en santé, surtout l’hiver?