Le mois de mai est le Homeschooling awereness month dans le Canada anglais ainsi qu’aux États-Unis. Du côté francophone, il n’y avait pas d’équivalent jusqu’au premier mai dernier, soit le jour où Marie-Noelle Marineau de Marginale et heureuse a eu la brillante idée de nous contacter, Marie-Ève Boudreault (Je Materne ) et moi, afin créer le Mois de la sensibilisation aux apprentissages en famille. J’ai tout de suite été emballée par l’idée! Et pour plusieurs raisons.
Ma première motivation est de présenter cette option comme un choix parmi tant d’autres. Parce que c’est bel et bien un choix (et un droit) que nous avons comme parent de choisir le type d’éducation que nous voulons offrir à nos enfants. Il n’y a pas que l’école classique comme option. Il y a tout un éventail de possibilités. Nous pouvons choisir d’instruire nos enfants en famille un an, deux ans, 10 ans ou encore une année sur deux, selon le choix de l’enfant. Certains choisissent cette option en attendant de voir naître dans leur région de véritables écoles démocratiques ou alternatives. Certaines familles choisissent cette option le temps d’un long voyage seulement. Quoi qu’il en soit, nous sommes de plus en plus nombreux à choisir cette option et pour toutes sortes de raisons.
- Il y a les familles comme la mienne qui font ce choix parce que c’est le mode de vie qui convient le mieux à tous les membres de la famille. On aime ça apprendre partout, on aime approfondir les passions, on aime suivre notre propre rythme et laisser aux enfants apprendre dans l’action.
- Il y a les famille qui font ce choix par défaut, parce que l’école n’a pas les ressources pour faire face aux défis particuliers de leur enfant, parce que leur enfant est trop en avance ou qu’il suit un cheminement différent de la majorité, parce que l’enfant y est malheureux ou encore parce qu’il y vit de l’intimidation.
- Il y a les familles globe-trotteuses.
- Il y a les familles qui font ce choix pour être en harmonie avec leurs valeurs ou leurs croyances.
Qu’importe les raisons, nous pouvons nous prévaloir de notre droit de veiller nous-mêmes à l’instruction de nos enfants dans la mesure où nous respectons la législation en vigueur sur notre territoire.
Ma deuxième motivation est de lutter contre les préjugés nombreux et souvent farfelus qui sont véhiculés au sujet des familles qui choisissent les apprentissages en famille comme type d’éducation pour leurs enfants. Même certains de nos députés font des sorties médiatiques en propageant des préjugés fallacieux au sujet des familles qui font l’école à la maison, ce qui contribue à alimenter et répandre des idées fausses. En incitant les familles à parler de leur quotidien, de leur mode de vie, à montrer leurs projets, leurs réalisations, on finira bien par déboulonner les mythes trompeurs qui entourent l’instruction en famille.
Ma dernière motivation est de faire avancer les choses. À l’heure actuelle, ce droit qu’ont les parents de choisir le type d’éducation qu’ils souhaitent offrir à leurs enfants n’est pas toujours respecté par les institutions. Et cette situation est particulièrement vraie au Québec. Plus on en parlera, plus on normalisera ce choix, plus les échanges entre les familles et les institutions seront harmonieuses. Parce qu’à l’heure actuelle, tout dépend toujours de la bonne ou de la mauvaise foi des personnes au dossier.
Qu’est-ce qu’on peut faire concrètement?
On peut aller visiter la page du Mois de la sensibilisation aux apprentissages en famille.
On peut lire, aimer et partager des articles sur le sujet.
On peut écrire sur le sujet et partager des photos de notre quotidien en utilisant le mot-clic #MoisAEF ou encore #AEF. C’est d’ailleurs ce que je ferai de mon côté. J’écrirai davantage sur le sujet et je viendrai publier quelques photos de nos apprentissages en famille sur la page Facebook de Mamans Zen.
On peut montrer notre support en insérant notre photo de profil dans ce cadre photo.
On peut partager dans nos réseaux l’une ou l’autre de ces images.
Pour en savoir plus, on peut consulter le communiqué officiel en cliquant ici .