Ce n’est plus un secret pour personne, notre belle Terre-Mère est sur le point d’atteindre son point de rupture. Là, on ne peut plus être dans le déni en attendant que des mesures réparatrices soient entreprises par d’autres, encore moins par nos gouvernements qui sont, disons-le, lents et mous dans ce dossier. Ils n’osent pas imposer des normes, des règles et des mesures pour éviter la catastrophe inévitable, celle qui nous guette si on continue de produire et de vivre comme on le fait aujourd’hui. Raisons économiques obligent.
Devons-nous attendre que les autorités agissent enfin de façon cohérente et responsable?
Non! (Parce que ça peut être vraiment long…)
On a un pouvoir, celui de changer notre propre mode de vie en consommant moins et en cessant d’acheter et d’utiliser certains produits, à défaut de pouvoir en empêcher la production.
Voici donc 10 choses à ne plus acheter, comme premier pas vers des habitudes réfléchies
1- Les articles de fête. Ça inclut les ballons, la vaisselle jetable, les guirlandes, le papier d’emballage, les rubans, les confettis. Il existe un tas d’alternatives. Recycler des bouts de tissus pour en faire des banderoles, c’est joli, créatif et écolo. Décorer avec des éléments trouvés dans la nature. Offrir nos cadeaux dans des paniers réutilisables ou des sacs durables, c’est utile et ça fait très bien l’affaire. Pour la vaisselle, ça se prête entre amies si on en manque. Puis faire la vaisselle en groupe après la fête, comme dans l’temps, c’est chouette aussi!
2- Les pailles. Bon ça, on le sait. Maintenant, il faut faire l’effort.
3- Les autocollants. La culture de l’autocollant comme mode de récompense est forte mais il faut garder en tête que ça ne se recycle pas et que ça n’a pas de fin pratique. Écrire un petit message personnalisé ou faire un dessin est tout aussi encourageant, sinon plus, qu’une image de plastique collée sur une feuille.
4- Les jouets «cheap ». Ils sont souvent faits de différents plastiques, ils ne coûtent pas cher et ils se brisent après quelques utilisations. J’entre dans cette catégorie les «jouets surprises», ceux contenus dans un oeuf ou une pochette et obtenus par le fruit du hasard. Ces jouets sont rapidement délaissés parce qu’ils sont rarement dans les goûts de l’enfant, en plus de ne pas être conçus pour durer. Choisir plutôt des jouets durables, qui traversent les générations, comme les jouets en bois, les jouets indémodables, comme les jouets de marque LEGO ou PLAYMOBIL par exemple. Ces jouets peuvent être utilisés par plusieurs générations d’enfants et ils ont également une valeur de revente. C’est gagnant à tous les niveaux.
5- Les portions individuelles. La compote en sachet, le biscuit tout seul dans son emballage, la cuillère à table de tartinade dans un contenant scellé, la petite bouteille d’eau, autant d’exemples qui n’ont pas leur raison d’être sauf si on vit dans une cafétéria d’hôpital. Quelques plats ou pots, une bonne bouteille, un sachet à collation lavable, c’est tout ce qu’il faut pour éviter les portions individuelles pour les sorties, le travail ou l’école.
Il ne suffit pas de se dire que l’emballage est recyclable une fois lavé. La production, le transport, le lavage et le recyclage des emballages nécessitent BEAUCOUP d’énergie et épuisent les ressources.
6- Les aliments produits avec des engrais chimiques et des insecticides. Ces produits contaminent les sols pour de nombreuses années en plus de nuire à la santé des travailleurs agricoles et de ceux qui les consomment. Les aliments biologiques, cultivés comme dans l’temps ou issus de la permaculture sont d’excellentes alternatives. Faire son propre potager familial, c’est encore mieux! En plus d’être économique, c’est éducatif et tellement meilleur au goût quand on y a mis de l’huile de coude!
7- Les sacs de plastiques. Ça aussi, on le sait mais on en utilise encore. Choisir des sacs réutilisables pour tout, même pour les sandwichs, c’est tout simple. Il existe des sacs pour les sandwichs et les collations vraiment mignons, sans plastiques, sans produits chimiques, lavables et réutilisables. On en trouve même dans les librairies et les grandes surfaces. C’est beau et écolo! Un morceau de tissu noué en balluchon? C’est encore mieux! Simple et économique!
8- Les couches, les lingettes et les serviettes hygiéniques jetables. Dans ce domaine, ce n’est pas les options qui manquent. Pour les couches et les culottes d’entrainement lavables, on a l’embarras du choix. C’est cute, c’est confortable, c’est économique et écologique. Il existe aussi des couches et des lingettes humides biodégradables, c’est un moindre mal mais des carrés de coton recyclés, c’est encore mieux!
Pour remplacer les serviettes hygiéniques jetables, c’est la même chose. On peut se choisir des serviettes lavables selon nos goûts. Certaines sont accompagnées de jolies pochettes. Il se fait même des culottes avec une zone absorbante. La coupe menstruelle est aussi de bonne option. Dans le pire des cas, il existe des serviettes jetables et biodégradables, faites de coton biologique. On les trouve dans les magasins de produits naturels. Les produits lavables sont toujours mieux que ceux biodégradables d’un point de vue écologique. Puisqu’on doit sans cesse les racheter, les produits biodégradables épuisent davantage les ressources (fabrication, emballage, transport, enfouissement).
9- Les produits nettoyants chimiques. Il y a tellement d’alternatives écologiques! Le vinaigre et les huiles essentielles en petites quantités sont TOP pour nettoyer et désinfecter. Si on veut des produits plus spécialisés, il existe plusieurs gammes écolo. Pensons aussi à acheter nos produits en vrac. On réutilise ainsi nos bouteilles au lieu d’en remettre davantage en circulation.
10- Les piles jetables. Choisir des piles rechargeables quand c’est possible ou choisir carrément d’autres sources d’énergie. Chez-nous, j’ai opté pour des lampes de poche à manivelle et pour des lampes à piles solaires. Je suis rapidement rentrée dans mon argent sachant que je retrouve souvent les lampes allumés, seules, sous les couvertures. Il y a de plus en plus d’alternatives. Essayons-les!
10 choses, c’est un début.
Si on ajoute à ça le compostage de nos matières organiques, le recyclage complet de nos contenants et emballages restants, le covoiturage, la marche, le vélo, le réduction de notre consommation d’eau et d’électricité, la récupération de l’eau de pluie, on devrait ensemble faire une différence, en plus d’en inspirer d’autres à agir concrètement.
Chaque geste compte. Surtout si on le fait maintenant.