Après La doudou qui ne sentait pas bon, La doudou qui avait peur des dinosaures, l’auteure québécoise Claudia Larochelle nous revient avec une autre délicieuse histoire, La doudou qui aimait trop le chocolat.
Cette fois-ci, la doudou ne se sent pas très bien… elle est même devenue un peu verdâtre. Au même moment, on se rend compte qu’il manque des chocolats dans la vitrine de la chocolaterie du quartier et que les empreintes laissées par le coupable n’ont rien à voir avec une main ou une patte… Pourtant, la doudou prétend qu’elle n’y est pour rien.
Cette histoire, toute simple et accrocheuse, réussit à charmer instantanément les petits lecteurs (et même les plus grands). La doudou est attachante (même mon 9 ans l’a trouvée charmante), ses mimiques et l’exploration de son monde intérieur nous la rend immédiatement sympathique. Les illustrations de Maira Chiodi viennent soutenir à merveille l’imaginaire tendre et touchant du récit.
À travers cette aventure, qui s’adresse aux 3 ans et plus, on constate les effets négatifs de l’excès de tellement-bon-qu’on-ne-peut-plus-s’arrêter sur notre santé. On aborde également le sentiment de culpabilité, la honte, le mensonge, ses répercutions et l’importance de réparer nos petites bêtises. Le tout sur un ton plein d’empathie, aucunement moralisateur. Mélange parfait de simplicité et d’efficacité!
Ce que mes enfants en retiennent
Ils ont trouvé les illustrations rigolotes et l’histoire amusante. Ma fille en retient que trop de chocolat, ce n’est pas santé. Mon fils lui a accroché sur l’importance de dire la vérité. Tous deux recommandent cette histoire aux tout-petits.
Pour dévorer encore plus cette histoire…
Si comme moi vous aimez savourer les livres jusqu’à la dernière goutte, vous pouvez vous amuser à repérer dans l’histoire les adjectifs et les attributs qui abondent de page en page. Rien de mieux qu’ajouter un eu de défi pour rallier petits et grands autour d’une même histoire!
Bonne lecture!