Choisir le calme!

On voudrait toutes être des Mamans Zen! Mais de temps en temps, la zénitude nous quitte et nous ne sommes plus vraiment zen. Le calme est loin derrière, la méditation ne veut rien dire et notre attitude est de loin tout sauf positive! Et ça arrive… Trop souvent. C’est même devenu une nécessité. Une habitude que l’on ne contrôle plus.

Ça arrive au parc, à l’épicerie, chez les amis, dans la rue. Ça arrive à tout instant et même pendant les vacances.

Des mamans dépassées pour qui la seule option est de prendre, et de perdre, le contrôle. Et pourquoi? Est-ce que ça permet vraiment aux enfants d’être obéissants? Ce contrôle profite a qui?

À partir de quand on en vient à choisir que le pouvoir est plus important que le respect et l’amour?

Je ne dis pas que ça ne m’arrive pas. Les journées où tout se bouscule et que le temps n’est pas assez long. Quand les enfants font le contraire de tout ce que je voudrais qu’ils fassent. Je sens la colère qui monte et elle sait prendre mon esprit en otage. Quand ça arrive, je ferme les yeux et je respire. Je ne veux pas que la colère prenne aussi ce qu’il y a de plus important dans notre bonheur : Le calme.

 

Il m’arrive de parler plus fort. Mais il ne m’arrive pas de crier. Encore moins de hurler. Simplement, parce que ce n’est pas une option. Simplement, parce que je ne crie pas quand mes amies me font de la peine ou que mon mari renverse son verre. Simplement parce que je ne crie pas quand mon voisin joue dehors trop tard ou que mon frère fait des choix différents des miens.

 

Crier, c’est vouloir mettre du pouvoir là où la puissance n’a pas lieu d’être. A-t-on oublié que le respect ça se respecte? Et que ça se mérite?

Si je brisais un vase lors d’une visite chez vous, crieriez-vous contre moi? Si je tombais en marchant trop vite, me crieriez-vous à quel point je suis innocente? Et si j’étais en retard ou que je laissais mon regard hasarder sur l’oiseau? Me crieriez-vous de me dépêcher?

 

Pourquoi le faites-vous avec les personnes les plus importantes de votre vie et qui ont tout à apprendre?

 

J’ai choisi le calme parce que je refuse que la colère brise le lien qui m’unit à mes enfants. Aussi, parce que le souvenir de maman qui crie deviendra plus présent que celui de maman qui aime, et que je ne veux pas que ça arrive.

Je me sens bouleversée de vous voir essayer de posséder le pouvoir. Pourquoi je peux voir que ça ne fonctionne pas et pas vous?

Je ne vous juge pas. Je sais que vous faites de votre mieux. Je sais que c’est difficile. Je sais que vous êtes dépassées. Je sais….

Mais comment arriver à rester zen malgré tout? Voici quelques petits conseils quand la pression devient trop grande et que la colère nous envahis :

• Prendre une grande respiration
• Fermer les yeux
• Demander quelques secondes, ou quelques minutes, de silence
•  Remettre les choses en perspective (Est-ce vraiment si grave?)
•  Se questionner : Qu’est-ce que je peux faire pour améliorer la situation?
• Imaginer que notre enfant est une amie : Comment réagirais-je?
•  Agir avec amour et respect
• Ne pas perdre de vue que la relation avec notre enfant est plus importante que la colère

 

Ne faisons pas subir à nos enfants ce que l’on ne souhaite pas pour nous-mêmes. Ne laissons pas le poids de nos souffrances nous aveugler face à ce que l’on veut de notre relation parent-enfant.

 

Je vous souhaite du calme, de la bienfaisance et du bonheur. Laissez votre cœur se remplir d’amour et écoutez-le.

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