Par Julie R-BORDELEAU.
Il y a deux semaines, Marie-Noelle Marineau abordait un sujet qui me parle beaucoup ces temps-ci: la propreté de la maison. Ayant eu une garderie en milieu familial pendant un certain temps, je dois avouer que j’ai maintenant une déformation professionnelle par rapport au niveau de propreté de notre maison. J’essaie de m’en défaire peu à peu, pour le bien de ma santé mentale. Qu’on ne se leurre pas, avoir une maison spic’n’span avec des enfants en bas âge n’est pas de tout repos. Tout cela s’accentue lorsque papa doit quitter en raison du travail, ce qui arrive relativement fréquemment dans notre cas. Comme dirait le proverbe: « Qui prend mari, prend pays »!
Comment je réussis à « survivre » au lot de tâches et de responsabilités que je me suis octroyé?
En premier lieu, j’ai diminué mes attentes envers moi-même. Le lot de tâches a donc diminué quelque peu. Ce n’est pas de tout repos, car certaines habitudes sont très difficiles à laisser aller (sauf pour le passage du balai qui a été très facile dans mon cas!)
J’ai constaté que le lâcher prise m’a été très bénéfique puisque j’ai une très grande facilité à me mettre de la pression inutile dans toutes les sphères de ma vie.
En réalisant ceci, j’ai pu prendre conscience des moments où cette pression est trop forte et pourquoi c’était ainsi. Étonnamment, le ménage et l’entretien de la maison étaient les principaux responsables. Maintenant, j’essaie donc de modérer tout stress inutile.
De plus, je me suis arrêtée et j’ai pensé/médité. J’ai établi mes priorités et les concessions que j’étais en mesure de faire au jour le jour. C’est gênant à avouer, mais mes enfants ont gagné de la priorité et le ménage en a perdu beaucoup. J’ai, tranquillement, laissé aller la routine quotidienne du ménage pour laisser place à du temps avec mes cocos. Ce n’est pas encore optimal, mais je sens que je suis sur la bonne voie. D’un autre côté, je me permets un peu plus de temps pour faire ce dont j’ai envie de faire pour moi: travailler sur mon projet professionnel par exemple.
Il est si facile de s’oublier une fois que nous devenons maman.
En autres temps, lorsque je suis seule à tenir le fort à temps plein, mes attentes baissent de moitié je dirais. Nous mangeons beaucoup plus de mets en conserve (que c’est pratique!), la vaisselle traîne beaucoup trop longtemps sur le comptoir et le linge à plier reste dans le bain jusqu’à ce qu’il soit plein à ras bord! Je reçois moins de gens à la maison, car du coup, lorsque je suis seule, mon niveau d’énergie semble diminuer de moitié.
À l’occasion, j’essaie d’amener les enfants à m’aider à vider la vaisselle ou à ranger leurs jouets qui traînent partout dans la maison… je leur permets donc une permission spéciale ou leur fait un dessert spécial pour l’occasion afin de joindre l’utile à l’agréable. Si vous désirez pousser plus loin le sujet, Sabrina, collaboratrice de Marginale et heureuse, a d’ailleurs proposé certaines pistes dans son article Les enfants et le ménage de ce lundi.
Pour terminer, j’ai entamé un projet de longue haleine afin de diminuer ma « charge de travail » reliée au ramassage des choses qui traînent: le désencombrement. Je crois qu’une fois la maison épurée, le rangement de la maison se fera plus rapidement et me pèsera beaucoup moins sur les épaules.
Voici donc le portrait de ce que qui se passe dans notre maisonnée. Je me pose souvent des questions lors de temps plus difficiles pour la maman à la maison que je suis: Est-ce que ma vision des choses est la meilleure pour nous? Qu’est-ce que je pourrais faire pour améliorer notre vie au quotidien?
Et celle qui me revient le plus en tête?
Comment ça se passe ailleurs?
Articles auxquels je fais mention:
Est-ce que la propreté de votre maison définit votre qualité en tant que maman? #LaVraieVie par Marie-Noëlle Marineau pour Mamans Zen
Le coeur qui tiraille par Chloé Boehme pour Mamans Zen
Cet instant où tu réalises que… par Julie de Lily and her toes
Les enfants et le ménage par Sabrina de Marginale et heureuse
Un jeu pour désencombrer par Laure de Tranches de Pimou
Une réponse sur « Et vous? Comment vivez-vous la conciliation responsabilités-famille? »
Belle démarche! Même si j’ai encore à faire car nous ne l’avons pas vraiment fait depuis que nous avons les enfants (il n’y a pas grand chose dans les aires de vie, mais je suis coupable d’empiler au sous-sol et dans les garde-robes au cas-où), je pense que le désencombrement est mon truc de gestion préféré pour le ménage. Il y a moins à s’occuper quand on a moins, et quand ce n’est pas notre occupation préférée ou prioritaire, c’est tant mieux. On fait aussi du désencombrement cet hiver et j’ai hâte de voir les résultats!